Résidences passées
Quatre artistes en résidence théâtre, danse et musique à Points communs
Piliers du projet artistique de Points communs, quatre artistes en résidence investissent le territoire pour la troisième saison consécutive. : la musicienne Eve Risser, les metteurs en scène Joël Dragutin et Frédéric Sonntag ainsi que la chorégraphe Mélanie Perrier.
Si Joël Dragutin poursuit son travail de création débuté il y a trente ans à Cergy-Pontoise, Eve Risser, Frédéric Sonntag et Mélanie Perrier sont emblématiques de cette jeune génération d’artistes qui explorent constamment de nouveaux modes de rencontres et des approches renouvelées avec les publics. Inventer des formes, fabriquer des spectacles, tisser des liens avec les habitants et les associer au processus de création : les artistes en résidence sont au cœur du projet de Points communs.

Mélanie Perrier
ARTISTE EN RÉSIDENCE DANSE
Mélanie Perrier aime offrir aux spectateurs l’opportunité de prendre le risque d’être touchés. Elle fonde son travail sur la bienveillance, l’attention portée aux corps des danseurs et à ceux du public, pour une « virtuosité de la relation à l’autre ». Pendant près de dix ans, la chorégraphe a expérimenté les champs de la performance et du geste avant de centrer sa démarche sur la danse.
En 2010, elle fonde la compagnie 2minimum, dont la recherche essentielle se fonde sur la relation à l’autre. Elle cherche ainsi à proposer de nouveaux modes de relation aux spectateurs, tant dans ses spectacles que dans ses rencontres-ateliers ou ses écrits. Chercheuse au sein du Laboratoire du geste, qu’elle a fondé en 2005, Mélanie Perrier n’a de cesse d’articuler la pratique de la danse à la pensée théorique du geste et à son accessibilité auprès du plus grand nombre.
Accueillie avec Care en 2019, elle a présenté Quand j’ai vu mon ombre vaciller et son installation Nuage sonore en 2020. Mélanie Perrier interviendra tout au long de la saison 20/21 à la Maison hospitalière de Cergy dans le cadre d’un projet intitulé “L’échange de geste” et du dispositif Culture à l’hôpital (DRAC & ARS). Elle sera également accueillie en résidence à Points communs en mai 2021 dans le cadre de sa prochaine création jeune public Et de se tenir la main, présentée la saison prochaine.
ARTISTE EN RÉSIDENCE DANSE
Mélanie Perrier aime offrir aux spectateurs l’opportunité de prendre le risque d’être touchés. Elle fonde son travail sur la bienveillance, l’attention portée aux corps des danseurs et à ceux du public, pour une « virtuosité de la relation à l’autre ». Pendant près de dix ans, la chorégraphe a expérimenté les champs de la performance et du geste avant de centrer sa démarche sur la danse.
En 2010, elle fonde la compagnie 2minimum, dont la recherche essentielle se fonde sur la relation à l’autre. Elle cherche ainsi à proposer de nouveaux modes de relation aux spectateurs, tant dans ses spectacles que dans ses rencontres-ateliers ou ses écrits. Chercheuse au sein du Laboratoire du geste, qu’elle a fondé en 2005, Mélanie Perrier n’a de cesse d’articuler la pratique de la danse à la pensée théorique du geste et à son accessibilité auprès du plus grand nombre.
Accueillie avec Care en 2019, elle a présenté Quand j’ai vu mon ombre vaciller et son installation Nuage sonore en 2020. Mélanie Perrier interviendra tout au long de la saison 20/21 à la Maison hospitalière de Cergy dans le cadre d’un projet intitulé “L’échange de geste” et du dispositif Culture à l’hôpital (DRAC & ARS). Elle sera également accueillie en résidence à Points communs en mai 2021 dans le cadre de sa prochaine création jeune public Et de se tenir la main, présentée la saison prochaine.

Frédéric Sonntag
ARTISTE EN RÉSIDENCE THÉÂTRE
Frédéric Sonntag entre au Conservatoire national supérieur d’art dramatique en 1998. Il a déjà le goût de l’écriture et de la mise en scène mais c’est en tant qu’acteur qu’il s’y forme.
À sa sortie du Conservatoire en 2001, il fonde la compagnie AsaNIsiMAsa et travaille dès lors à mettre en scène ses propres textes. Il a écrit une douzaine de pièces traduites dans plus d’une quinzaine de langues. Avec B. Traven, il clôt un cycle intitulé Trilogie Fantôme – constitué des pièces : George Kaplan (2013), Benjamin Walter (2015), B. Traven (2018) − à travers lequel il navigue dans le XXe siècle par le prisme des champs disciplinaires qui lui sont chers : le cinéma, la philosophie, la littérature. Lui qui aime les cartes, les îles isolées et le doux parfum de l’aventure, il tisse avec brio des récits qui entremêlent en d’inextricables et savoureux nœuds le vrai et le faux, la réalité et la fiction.
Accueilli en 2020 avec L’Enfant Océan - sa première création pour le jeune public, Frédéric Sonntag présente cette saison sa création D’autres mondes.
ARTISTE EN RÉSIDENCE THÉÂTRE
Frédéric Sonntag entre au Conservatoire national supérieur d’art dramatique en 1998. Il a déjà le goût de l’écriture et de la mise en scène mais c’est en tant qu’acteur qu’il s’y forme.
À sa sortie du Conservatoire en 2001, il fonde la compagnie AsaNIsiMAsa et travaille dès lors à mettre en scène ses propres textes. Il a écrit une douzaine de pièces traduites dans plus d’une quinzaine de langues. Avec B. Traven, il clôt un cycle intitulé Trilogie Fantôme – constitué des pièces : George Kaplan (2013), Benjamin Walter (2015), B. Traven (2018) − à travers lequel il navigue dans le XXe siècle par le prisme des champs disciplinaires qui lui sont chers : le cinéma, la philosophie, la littérature. Lui qui aime les cartes, les îles isolées et le doux parfum de l’aventure, il tisse avec brio des récits qui entremêlent en d’inextricables et savoureux nœuds le vrai et le faux, la réalité et la fiction.
Accueilli en 2020 avec L’Enfant Océan - sa première création pour le jeune public, Frédéric Sonntag présente cette saison sa création D’autres mondes.

Eve Risser
ARTISTE EN RÉSIDENCE MUSIQUE
Eve Risser a grandi dans les vignes d’Alsace et a d’abord appris la flûte traversière avant de se mettre au piano, se formant à Colmar, à Strasbourg puis au CNSM de Paris au département jazz. Elle explore aujourd’hui des territoires musicaux aux confins du jazz et des musiques improvisées.
Avide de toutes les expériences musicales, elle expérimente au fil de son parcours de nombreux registres, s’intéresse à toutes les formes : musique médiévale, orchestre symphonique, chant grégorien, histoire du rock, musique indienne… autant d’influences qui nourrissent de près ou de loin son art de l’improvisation.
Active au clavier et dans le ventre de son piano, elle y place gommes, papiers, boules de billard ou tout autre objet susceptible d’ouvrir l’imaginaire par les surprenantes textures sonores que les cordes produisent à leur contact. Elle prête une attention toute particulière à créer du lien par la musique, cherchant à mêler des amateurs à ses projets musicaux.
Après Kogoba Basigui en 2018, elle revient avec sa dernière création, Eurythmia, prévue initialement en mai 2020 et reportée cette saison.
Spectacles passés de Eve Risser
ARTISTE EN RÉSIDENCE MUSIQUE
Eve Risser a grandi dans les vignes d’Alsace et a d’abord appris la flûte traversière avant de se mettre au piano, se formant à Colmar, à Strasbourg puis au CNSM de Paris au département jazz. Elle explore aujourd’hui des territoires musicaux aux confins du jazz et des musiques improvisées.
Avide de toutes les expériences musicales, elle expérimente au fil de son parcours de nombreux registres, s’intéresse à toutes les formes : musique médiévale, orchestre symphonique, chant grégorien, histoire du rock, musique indienne… autant d’influences qui nourrissent de près ou de loin son art de l’improvisation.
Active au clavier et dans le ventre de son piano, elle y place gommes, papiers, boules de billard ou tout autre objet susceptible d’ouvrir l’imaginaire par les surprenantes textures sonores que les cordes produisent à leur contact. Elle prête une attention toute particulière à créer du lien par la musique, cherchant à mêler des amateurs à ses projets musicaux.
Après Kogoba Basigui en 2018, elle revient avec sa dernière création, Eurythmia, prévue initialement en mai 2020 et reportée cette saison.

Joël Dragutin
ARTISTE EN RÉSIDENCE THÉÂTRE
Joël Dragutin a une vision éminemment politique et résolument populaire du théâtre. Lui qui a grandi à Colombes dans une famille ouvrière a trouvé peu à peu sa place dans le monde du théâtre, il envisage son art comme un formidable outil d’émancipation. Il multiplie les expériences comme acteur et assistant au théâtre, au cinéma et à la télévision, avant de se confronter à la mise en scène puis dans un second temps à l’écriture.
Il met en scène aussi bien des auteurs vivants que ceux du répertoire puis ses propres textes. Ses textes tentent de déchiffrer nos mythologies contemporaines. Argent, amour, toute puissance des marchés invasion du virtuel et de la communication… C’est toute notre société libérale qu’il se plaît à interroger et à démythifier.
En 1985, il fonde le Théâtre 95 qui reçoit en 1999 le label de Scène conventionnée aux écritures contemporaines. Pendant trente ans sur le territoire de Cergy-Pontoise il soutiendra avec passion la jeune création, le débat d’idée et l’action culturelle avant de poursuivre son travail de créateur au sein d’une compagnie en résidence.
Au printemps 2019, il crée Moi, Daniel Blake à la scène nationale. Après un grand succès au Théâtre des Halles dans le cadre du Festival Off d’Avignon 2019, il part en tournée dans toute la France. Une tournée qui s’achèvera en mars 2021 avec deux représentations du spectacle à Points communs.
ARTISTE EN RÉSIDENCE THÉÂTRE
Joël Dragutin a une vision éminemment politique et résolument populaire du théâtre. Lui qui a grandi à Colombes dans une famille ouvrière a trouvé peu à peu sa place dans le monde du théâtre, il envisage son art comme un formidable outil d’émancipation. Il multiplie les expériences comme acteur et assistant au théâtre, au cinéma et à la télévision, avant de se confronter à la mise en scène puis dans un second temps à l’écriture.
Il met en scène aussi bien des auteurs vivants que ceux du répertoire puis ses propres textes. Ses textes tentent de déchiffrer nos mythologies contemporaines. Argent, amour, toute puissance des marchés invasion du virtuel et de la communication… C’est toute notre société libérale qu’il se plaît à interroger et à démythifier.
En 1985, il fonde le Théâtre 95 qui reçoit en 1999 le label de Scène conventionnée aux écritures contemporaines. Pendant trente ans sur le territoire de Cergy-Pontoise il soutiendra avec passion la jeune création, le débat d’idée et l’action culturelle avant de poursuivre son travail de créateur au sein d’une compagnie en résidence.
Au printemps 2019, il crée Moi, Daniel Blake à la scène nationale. Après un grand succès au Théâtre des Halles dans le cadre du Festival Off d’Avignon 2019, il part en tournée dans toute la France. Une tournée qui s’achèvera en mars 2021 avec deux représentations du spectacle à Points communs.
Carnets de résidence
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