Angelus novus

Sylvain Creuzevault avait marqué les esprits avec le spectacle Notre terreur, grande fresque révolutionnaire qui convoquait autour de la table Carnot, Saint-Just, Robespierre et consorts. Le jeune metteur en scène, dont la manière politique et offensive de faire du théâtre n’est plus à démontrer, s’attaque dans cette création à la figure du savoir universel : Faust. Dans la société totalitaire marchande contemporaine, que devient le mythe de Faust ? Dans une anti-version résolument subversive, l’AntiFaust de Creuzevault et son démon, Angelus novus, interrogent avec acuité le temps présent.
  
« Cette tempête le pousse vers l’avenir auquel il tourne le dos, cependant que jusqu’au ciel devant lui s’accumulent les ruines » Walter Benjamin sur l’Angelus novus de Paul Klee.

Interview d’Arthur Igual, comédien

LA PRESSE EN PARLE

“Un Angelus novus AntiFaust remarquablement joué : la beauté des images scelle un pacte avec le chaos du monde, et Sylvain Creuzevault en signe un avec son avenir de metteur en scène.”
LeMonde.fr, Brigitte Salino - octobre 2016

“Le spectacle reste sous la menace permanente du rire, comme un démon libérateur venu nettoyer les yeux et les oreilles.”
Délibéré, René Solis - novembre 2016

“C’est toute l’imagerie du théâtre qui est mise à contribution, dans un grand vertige pictural où les temporalités s’entrechoquent et laissent le spectateur étourdi et saisi par cette création tenant tout de la créature.”
Le clou dans la planche, Manon Ona - octobre 2016