Les danseurs ont apprécié la qualité du parquet

Les Chiens de Navarre

Théâtre
jeu 04 févr – ven 05 févr 2016

Les danseurs ont apprécié la qualité du parquet

Les Chiens de Navarre

thu 04 Feb – fri 05 Feb 2016

Les danseurs ont apprécié la qualité du parquet - Les Chiens de Navarre
Les danseurs ont apprécié la qualité du parquet

Les Chiens de Navarre

Les danseurs ont apprécié la qualité du parquet - Les Chiens de Navarre
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Les danseurs ont apprécié la qualité du parquet

Les Chiens de Navarre

Les Chiens de Navarre

dans le cadre de Périphérique Arts mêlés

La charge d’une brigade légère

Ne pas s’étonner si, en plein spectacle, déboule une bande de fêtards motorisés : avec les Chiens de Navarre, on peut s’attendre à tout. Passés maîtres dans l’art de dézinguer toutes les conventions théâtrales, dont ils font (littéralement) orgie, ils ne pouvaient laisser bien longtemps la danse à l’écart de leur furia ironique. Avec Les danseurs ont apprécié la qualité du parquet, c’est chose faite. Jusqu’à l’hallali : un mix du Boléro de Béjart et du Sacre du printemps de Pina Bausch, porté à bout de souffle. Cette stratégie d’épuisement, menée par un commando aguerri (et masqué), pulvérise tous les poncifs de la danse, du classique au Butô, de la danse indienne aux claquettes. La charge est féroce, décomplexée, et… joyeuse !

  • durée estimée du spectacle : 50mn

À la suite de nombreux stages et afin de répondre aux désirs pressants de plusieurs d’entre eux, les Chiens de Navarre ont décidé de proposer leur premier objet véritablement chorégraphique. Mais de peur d’être reconnus, ils danseront masqués. C’est tout un cortège de vieillards qui se mettent à errer, danser, se tripoter sur nos plus beaux tubes de variétés. Un dernier tour de piste sur le dancefloor ou un égarement dans le local de stockage. Pathétique et ordurier. Etrange et émouvant. Plus rien ne devrait les arrêter dans cette chorégraphie semi - improvisée: leurs plus belles années sont derrière eux.

DANS LA PRESSE

« Le collectif Les Chiens de Navarre adore les joutes verbales, les jeux de mots et le jeu tout court. A partir d’improvisations, se laissant porter par les désirs immédiats tout en poursuivant une recherche obstinée sur la forme, il signe une pièce déjantée qui le relie définitivement à l’histoire de la danse. A sa façon : les acteurs proposent leur « premier objet véritablement chorégraphique… Mais de peur d’être reconnus, ils danseront masqués. »

Cela commence par une scène de frotti-frotta sur une banale biguine créole. Les airs qui suivront sont du même acabit : jazz de piano bar, hard rock, walkyrie, valse viennoise, boléro, Lac des cygnes… Bref la meute des clébards enfile les musiques de ballet. Pour les tourner en dérision ? Pas tout à fait, et c’est là que réside la pertinence du groupe qui, tout en raillant les poncifs de la danse, sympathise avec et préserve ainsi sa propre rêverie. Sur des tempos paroxystiques, voire orgasmiques, avec des crescendo à couper le souffle, le groupe se déchaîne. Tout valse, jusqu’à trois voitures qui entrent dans la salle pour un concert de portières et servent de lits pour de démoniaques orgies, pack de bières à l’appui. Les vitres sont embuées et, parfois, un cul nu apparaît derrière le pare-brise. Non content de s’adonner au plaisir de la chair, les rockeurs fous se transforment ensuite en tueurs et, sous l’effet de l’alcool, flinguent un gars dans le public. Qui bientôt se relève maculé de sang, trop heureux de rejoindre la joyeuse compagnie.

Là, on a déjà trop ri. Et ce n’est pas fini, car l’apothéose est un jet ardent…

Si on s’amuse autant, c’est que tout est réglé parfaitement. Ce qui n’empêche pas cette parodie apparemment charmante de la danse de révéler de grandes solitudes que n’arrivent pas à contredire les scènes de partouze. En ce royaume où les cygnes meurent malgré les ardeurs d’un prince fort poilu, la machine à produire de la jouissance est implacable. Dans la mise en scène de ce petit théâtre de l’individu masqué, condamné à consommer du fantasme et du désir, la seule échappatoire est la rue…. »

Libération – Marie Christine Vernay – novembre 2012

Media library
Extrait
ITW RGB J.C. Meurisse - Les danseurs (jan. 2016)
Casting

création collective Chiens de Navarre - direction Jean-Christophe Meurisse - collaboration artistique Isabelle Catalan - avec Caroline Binder, Antoine Blesson, Céline Fuhrer, Robert Hatisi, Manu Laskar, Cédric Moreau, Thomas Scimeca, Anne-Elodie Sorlin, Maxence Tual - création lumière Yvon Julou - régie générale et lumière Stéphane Lebaleur - régie plateau Julie Leprou - création son Isabelle Fuchs - administration, production et diffusion Antoine Blesson, Léa Couqueberg, Emilie Leloup assistés de Allan Périé

Mandatory particulars

Production Le Grand Gardon Blanc - résidence de création La Ménagerie de Verre / Paris
Les Chiens de Navarre sont soutenus par la DRAC Île-de-France – Ministère de la Culture et de la Communication et par la Région Île-de-France au titre de la permanence artistique.

Théâtre
Dates / Schedules
thursday, February 04 at 19h30
friday, February 05 at 20h30
Audiences

à partir de 16 ans

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